Un projet transfrontalier pour mieux gérer l’autisme

Resaliance et résilience ont une tonalité semblable, et c’est voulu. Si le mot avec « e » désigne la capacité à surmonter des chocs traumatique, il a inspiré le nom de la plate-forme transfrontalière qui se veut accompagnateur de personnes vivant avec le autisme. L’acronyme Rasalience signifie Réseau Éducatif et de Sensibilisation à l’Autisme; Levier pour l’Inclusion et l’Accompagnement Novateurs en termes de Communication et d’Expertise. Ouf! En lisant cela, on se met à penser que l’acronyme est quand même plus simple et on imagine qu’il cache une certaine complexité dans les buttes fixées par cette association.

Une plateforme

Albatros 08, sis à Montcornet en France et dirigé par Mme Annie Demissy, l’Albatros de Petite Chapelle dirigé par Alain Dambroise, collabore dans cette plate-forme avec le Centre de Communication Concrète (CCC) de Gand et le Centre Régional d’Études, d’Action et d’Information en faveur de personnes en situation de vulnérabilité (CREAI) en France. Ils reçoivent le soutien du fonds européen de développement régional (FEDER). Ensemble, ils ont réalisé qu’une mutualisation des compétences, des connaissances de chacun et de leur expertise, OK ça ajoute du matériel adéquat, apporterait énormément à l’approche de l’autisme. Ce handicap n’est pas prolifération mais est découvert plus rapidement qu’avant. Considéré comme atteignant une personne pour mille il y a quelques années, la proportion d’autisme dans la population est ramenée à une pour cent à l’heure actuelle. Les Albatros belge et français ont donc introduit un dossier INTERREG qui a abouti à l’octroi d’un subside de 14 000 000€ pour quatre années, à répartir entre les quatre opérateurs.

Source: L’Avenir du mardi 19 mars 2019